Il est possible, facilement, d’optimiser les effets du Valsalva pour réduire les épisodes aigus de tachycardie supraventriculaire.

La manœuvre de Valsalva a été proposée depuis longtemps, en première intention, pour le rétablissement du rythme sinusal en cas de tachycardie supraventriculaire. La rançon de son innocuité est un taux de succès de seulement 5 à 20% ce qui est nettement insuffisant pour éviter le recours à une injection d’adénosine, souvent mal tolérée ou,…

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Conclusion favorable de la Collaboration Cochrane sur la réhabilitation cardiaque supervisée à domicile

La réhabilitation cardiaque en centres spécialisés (dont le réentrainement n’est qu’un des aspects) a largement fait la preuve de son efficacité pour récupérer d’un accident cardiaque et prévenir la survenue de nouveaux épisodes. Elle reste pourtant sous-employée dans la plupart des pays. Pour y remédier, plusieurs d’entre eux, comme le Royaume-Uni, le Canada, l’Irlande, l’Australie, la Nouvelle-Zélande ou l’Italie ont développé des programmes de réhabilitation cardiaque supervisée à domicile. Il s’agit de programmes structurés avec des objectifs et des méthodes clairement énoncés dans un fascicule personnalisé de référence. Les patients sont accompagnés par des médecins et paramédicaux (monitoring, visites de contrôle, lettres, relances téléphoniques …).
La Collaboration Cochrane vient de publier une mise à j

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Le traitement insulinique chez les femmes diabétiques de type 2 nécessite la prise en compte d’un rapport bénéfice/risque moins favorable que chez les hommes.

Chez les non-diabétiques, il existe des différences marquées sur la régulation glucidique entre les deux sexes et il y a de bonnes raisons de penser qu’elles peuvent influencer le contrôle glycémique chez les patients avec diabète de type 2 traités. Pour le vérifier, des chercheurs autrichiens ont analysé les données de six études multicentriques, méthodologiquement assez proches, dont l’objectif était d’évaluer les effets de l’instauration d’un traitement insulinique (glargine ou NPH) chez des patients avec DT2 insuffisamment contrôlés avec un traitement médicamenteux oral.

La cohorte comportait 1251 femmes (56,9 ans ; durée du DT2 9,84 ans ; HbA1c 8,9%) et 1349 hommes (57,5 ans ; durée du DT2 10,1 ; HbA1c 8,9%), sans différence significative sur ces paramètres mais il y avait des différences significatives sur l’index de masse corporelle, plus élevé chez les femmes (28,66 vs 28,05 kg/m² ; p = 0,002). Celles qui avaient les poids les plus bas (≤ 28 kg/m²) avaient des glycémies à jeun et des doses d’insuline/kg significativement plus élevées que celles hommes. Le suivi était, selon les études de 24 à 36 mois. Le traitement médical restait inchangé pendant la durée de l’étude mais si l’insuline pouvait être titrée, elle ne pouvait pas être changée ou associée à une insuline rapide. L’objectif de glycémie à jeun était entre 4,4 et 5,5 mmol/L.

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Ranolazine et diabète : l’effet hypoglycémiant se confirme

Plusieurs essais contrôlés qui évaluaient l’efficacité de la ranolazine, inhibiteur du courant sodique tardif, comme antiangineux dans l’angor stable ont permis d’observer un effet antidiabétique inattendu. Ces constatations, issues d’analyses post-hoc, chez des patients dont certains recevaient déjà des antidiabétiques oraux, ont pu être confirmées dans une étude dédiée par des chercheurs de la côte ouest américaine. 465 diabétiques de type 2 échappant aux règles hygiénodiététiques (si vérifié si besoin après wash-out de tout antidiabétique oral) ont été randomisés. Entre autres critères de non-inclusion figuraient un intervalle QT > 500 ms et l’absence d’accident cardio-circulatoire aigu au cours des 2 à 3 derniers mois. Ils devaient avoir une HbA1c entre 7 et 10% avec une glycémie à jeun entre 1,30 et 2,40 g/L. Ils étaient randomisés pour recevoir ou non 500 mg x 2/jour de ranolazine (titrée et, si possible, maintenue à 1000 mg x2/jour) pour une durée de 24 semaines.
Les patients inclus avaient, en moyenne, un âge de 55-56 ans, une Hba1c à 8%, une glycémie à jeun de 1,72 g/L, un IMC à 32,8 kg/m² et un diabète connu depuis 3 ans. Un sur cinq était traité au préalable par des antidiabétiques oraux, le plus souvent des biguanides. Les principaux résultats de cette évaluatio

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Bénéfice aussi probable de l’exercice physique chez les coronariens diabétiques que non diabétiques, mais la démonstration sur la morbi-mortalité reste difficile.

Si les bienfaits de l’exercice physique après un épisode coronarien aigu ne se discutent plus, l’importance relative de cet effet pour différentes catégories de patients à risque reste encore incertain. Des chercheurs finlandais (programme ARTEMIS) ont évalué l’impact de cet effet chez des coronariens, diabétiques ou non.

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